Eclaircie

Eclaircie
Carys Davies
Il était une fois au 19e siècle une île écossaise éloignée de tout où vivait seul un homme appelé Ivar. Pas si seul, puisqu’avec lui vit Pégi, une vieille jument aveugle, et quelques brebis. Parfois un bateau dépose sur l’île un intendant qui vient relever le loyer, soit la laine qu’Ivar aura pu récolter. Cette vie sobre au rythme lent et paisible sera (bien sûr) un jour bouleversée par la rencontre avec John Ferguson, et sa femme Mary. Un décor bien campé, un livre où il fait froid et humide mais où la beauté des lieux et des personnages nous incitent à rester. Avec une surprise à la fin…
Ed La table ronde – 21,00€


Présentation éditeur :
1843. Ivar, le dernier habitant d’une île perdue au large de l’Ecosse, mène une vie solitaire et paisible, jusqu’au jour où il trouve sur la plage, au pied d’une falaise, un homme inconscient. Le nouveau venu se nomme John Ferguson, pasteur sans le sou envoyé pour chasser Ivar de ces terres et libérer ainsi des hectares de pâturage pour des troupeaux de moutons. Ne se doutant pas des intentions de l’inconnu, Ivar lui fait une place dans sa maison et, bien que les deux hommes ne parlent pas la même langue, un lien fragile se tisse peu à peu entre eux. Pendant ce temps, sur le continent, Mary, la femme de John, attend impatiemment des nouvelles de la mission de son époux. Dans la rudesse de ce décor lointain, au-delà de l’archipel des Shetland, se déploie le drame intime qu’imagine Carys Davies, avec autant de tension que de tendresse : le portrait touchant et cristallin de gens ordinaires ballottés par l’Histoire, et l’exploration de ce qui sépare les hommes comme de ce qui les rapproche. Aussi maîtrisé que surprenant, ce court roman est une merveille narrative au style concis et puissant.